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popart in art

7 septembre 2012

Claude Parent - Entre utopie et réalité



Claude Parent, né en 1923 à Neuilly-sur-Seine, est l'un des architectes modernistes les plus respectés de France, membre élu de l'Académie des Beaux-Arts et de l'Académie d'Architecture de Paris. En 1953, son penchant pour les contours avant-gardistes le conduit auprès de Ionel Schein, avec qui il monte son agence. Dès le début des années 60, l'architecte s'impose à lui-même une rupture par la mise en crise du formalisme d'une certaine continuité spatiale. L'apparition de la fracture et de la discontinuité dans son langage le mène à initier un nouveau vocabulaire porté par une grande inspiration utopique.

Ses créations se nourrissent de multiples rencontres dont Nicolas Schöffer, qui lui inspire l'architecture Spaciodynamique, Lionel Mirabaud et surtout, le théoricien Paul Virilio. C'est avec ce dernier qu'il imagine le concept de «fonction oblique». Il cherche ainsi à redéfinir nos espaces de vie en édifiant des bâtiments perturbateurs, aux sols et aux murs inclinés.

L'expérimentation est son champ d'investigation permanent. Des bâtiments faits de rampes, de pentes, d'angles, privés d'ameublement — l'espace lui même est censé déterminer la surface. Des concepts tels que «mur», «sol», «au-dessus», «en dessous» sont écartés de leur signification première. Les relations sociales sont dynamisées par l'oblique et par une compréhension de l'espace pleine d'humour et de spiritualité.
Avec l'intervention de la «fonction oblique» Claude Parent devient l'un des plus importants utopistes sociaux dans l'histoire récente de l'architecture, avec des étudiants comme Jean Nouvel. Claude Parent est proclamé comme héros de la déconstruction, comme l'un des premiers à appliquer la théorie de Jacques Derrida en architecture: un système existant est désassemblé et réassemblé en un nouveau, une manière moins structurée. Il se rapproche également du peintre Yves Klein au début des années 1960, avec qui il met au point un urbanisme de l'air et de l'espace. En 1979, c'est la consécration pour l'artiste. Le Grand prix national d'Architecture lui est remis et la Présidence de l'Académie d'architecture lui est confiée.

Pour son exposition «Entre utopie et réalité», Claude Parent choisit de présenter une cinquantaine de dessins, d'innombrables visions utopiques dont la récurrence des thèmes (mouvement, migration, déroulement, spirale) se retrouve également dans l'œuvre construite.

Dans une partie de ces dessins, Claude Parent mène une réflexion sur le thème très actuel de la migration. Il invente ainsi une utopie urbaine dont l'objectif est de faciliter ces migrations. S'en suit des dessins de routes ponctuées de grandes haltes: abris pour y séjourner quelques jours sans s'y sédentariser, hôpitaux de fortune, belvédères pour prendre de la hauteur et regarder l'horizon, pôles protecteurs de la culture et de la connaissance… Ces routes mènent à des dessins de villes sédentaires dont l'urbanisme fluide ne joue pas de confrontation avec ces flux migratoires.

Alors que certains dessins proposent une réflexion sur l'importance de l'Horizon, et sur l'absence de lumière dans les villes, dû aux grandes constructions verticales, d'autres font référence à l'architecture de la villa d'André Bloc. Projet qui a été réalisé par Claude Parent en 1959 sur une façade rocheuse. Telle une excroissance volcanique qui jaillit de la roche, cette villa repose seulement sur trois points d'appui sur le sol, laissant le vide préserver la continuité du terrain. Claude Parent s'amuse aujourd'hui à redessiner le projet initial de cette villa, qui se voit ouverte à une multitude de nouvelles possibilités plus en accord avec notre époque. Il présente également une maquette de la villa.

Ponctué de ruptures et de rebondissements, l'ensemble de son œuvre reflète les mutations du milieu architectural français et international depuis le début des années 50. Il n'est que de rappeler certains de ses projets pour se convaincre de la radicalité et de la cohérence d'une vaste pensée sur l'art et l'architecture: les maisons expérimentales conçues avec Ionel Schein (1952-1955), les collaborations avec André Bloc et les artistes du groupe Espace au début des Trente glorieuses, la Maison d'André Bloc (1959-1962), la Maison de l'Iran (1960-1968), la Maison Drusch (1963), l'église-bunker Sainte Bernadette du Banlay (1963-1966) réalisée avec Paul Virilio, les supermarchés de béton brut, les interventions urbaines et les actions culturelles des années 1970-1973, le travail d'insertion paysagère des centrales nucléaires pour le compte d'EDF, les commandes ...

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/entre-utopie-et-realite/claude-parent-/13866.html#haut

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20 août 2012

Farhad Moshiri Fire of Joy



Après douze années passées à Los Angeles, où il achève sa formation au California Institute of the Arts, Farhad Moshiri vit et travaille désormais à Téhéran.

Inspiré par le Pop art, Farhad Moshiri a développé un langage visuel singulier et hybride qui puise à la fois dans les cultures populaires iranienne et occidentale; «Les Iraniens cherchent leur identité. Selon leur humeur, ils tendent vers l'Orient ou l'Occident. L'Iran connait un phénomène inévitable qui complique, confond et diversifie les traditions. C'est pourquoi je suis tout aussi inspiré par le centre commercial ou le bazar que par l'esthétique de l'ornementation propre à la culture iranienne.»

Ici l'artisanat Iranien et la culture pop se marient ou s'affrontent souvent avec ironie utilisant autant l'esthétique publicitaire pour ménagères des années 50 (Curl) que les icônes populaires des «comics» occidentaux (Uncaged, Breath). Dans un pays qui se méfie de la représentation, Farhad Moshiri, tel un collectionneur et un chineur, prélève toutes sortes d'images de la vie quotidienne, emblèmes kitsch, photos censurées, motifs enfantins, publicités occidentales, «j'aime dénicher des choses sans prétentions artistiques, créées par quelqu'un d'autre, et m'efforcer de les reconditionner sous forme d'œuvres d'art.»

Dans Anatomy of a Woman 2, par exemple, une icône de la tradition persane est traitée comme une image anatomique. Dans Mystery Man un visage recouvert de cercles colorés fait référence aux visages floutés de la censure et dans God le mot répété à l'infini sur des fonds ultra coloré et scintillants tels des enseignes lumineuses opère comme un slogan. Par ces effets de juxtapositions, de stéréotypes et de référents sacrés ou tabous (le corps féminin, la censure, Dieu), le langage de Farhad Moshiri révèle en creux, de manière ludique et décalée, sa puissance dissidente.

Dans l'une des installations, Farhad Moshiri a récupéré un millier de porte-clés qui forment la phrase «See God in Everyone» et dans l'autre une multitude de couteaux de couleurs et de tailles différentes sont plantés dans le mur aux côtés de 21 portraits européens du siècle dernier rassemblés par Farhad Moshiri pour écrire le mot «Quiet». Dans ses installations Farhad Moshiri utilise la tradition du ready made en récoltant des objets trouvés, pratique artistique totalement ignorée en Iran, pour manier le jeu de l'oxymoron et ainsi révéler l'ambiguïté d'un pays qui se transforme sans cesse.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/fire-of-joy/farhad-moshiri/13867.html#haut

14 août 2012

Gilbert & George - London Pictures



Les titres des œuvres correspondent à des mots prélevés par les artistes, qui se répètent en rouge dans chaque subdivision de l'image, tel un slogan. Ces courtes phrases de 3 à 5 mots évoquent la vie urbaine moderne et la construction des œuvres insiste ainsi sur le caractère répétitif des phénomènes concernés.

Répétition de l'histoire, fusion des drames à l'échelle locale et mondiale, des crises de la société dans son ensemble, ces mots anodins (Addict, Cyclist, Hate), deviennent les nœuds de toutes les tensions entre les citoyens eux mêmes mais aussi avec leur propre environnement.

Ces notions domestiques deviennent des phrases choc, témoignage en forme de cris du malaise de leurs contemporains.
Spectateurs et acteurs centraux dans leurs propres œuvres comme dans les récits qu'ils exposent, Gilbert & George apparaissent dans les «London Pictures» de façon diaphane, presque fantomatiques. Témoins infatigables de leur habitat urbain, ils deviennent mémoire et traversent le temps, l'Histoire et les histoires qui nous entourent, nous submergent.

La description journalistique exempte de morale est précisément ce qui amène Michael Bracewell à parler d'un drame urbain rejoué sans jugement sous la forme d'un grand récit visuel (great visual novel).

Gilbert, né dans les Dolomites italiennes en 1943, et George, né dans le Devon anglais en 1942, chacun étudiant en art, se rencontrent en 1967 à la St Martin's School of Art de Londres.

L'exposition s'accompagne d'un catalogue amplement illustré, comprenant un texte du romancier et journaliste culturel Michael Bracewell.

 

source : http://www.paris-art.com/exposition-art-contemporain/london-pictures/gilbert-and-george--/13537.html

13 août 2012

galerie laurent Strouk - schlosser

 

 

 

Gérard Schlosser est un peintre français en juin 1931 à Lille. Élève de l'École des arts appliqués de Paris où il étudie l'orfèvrerie, Gérard Schlosser fait un court passage à l'École des Beaux-Arts puis décide de se consacrer à la peinture.

Gérard Schlosser est le peintre du choix parcellaire. Pour réaliser ses tableaux, il utilise la technique du photomontage, associant par le découpage deux ou trois éléments issus de documents différents.

Depuis 1967, il encolle systématiquement ses toiles de sable ce qui offre aux surfaces colorées une vibration très particulière. Chaque petit grain ajoute de la profondeur avec une part d’ombre et une part de lumière. Fascinante pour la personne placée devant les originaux, cette particularité est difficile à percevoir sur les reproductions photographiques.

Les toiles s’articulent souvent en séries : corps féminins allongés, paysages, vues nocturnes .... Gérard Schlosser saisit des moments de notre vie. Ces instants apparaissent davantage comme des moments cinématographiques figés que comme des instantanés photographiques. Quand la plupart des gens regardent sans voir, Gérard Schlosser est à l’affût de ce qui l’intéresse, il sait voir et il choisit.

Les titres de ses tableaux assument un rôle déterminant dans ce processus. Chacun d’eux participe à l'identité de ce moment cinématographique : « Elle n'a quand même pas de chance avec son mari », « Pourvu qu'il n'y ait pas de bouchon à Vienne », « Tu as réglé la cotisation ? », « Tu sais que Josette va se marier ».

Ces travaux ne sont pas sans rappeler les recherches des artistes du Pop Art. Gérard Schlosser innove donc avec ses photomontages, c’est-à-dire avec des éléments issus de documents différents. La Galerie Laurent Strouk met en lumière le travail de Gérard Schlosser qui peint des personnages souvent dans des positions de détente, libre de discuter, d’échanger. Gérard Schlosser sait comment gagner le cœur et élargir les champs de vision de ses admirateurs.

4 août 2012

Jill Magid - The Status of the Shooter



Fin 2010, Colon Tooley, un étudiant en mathématiques à l'université du Texas à Austin, portant un masque de ski et armé d'un AK47, traversa le campus en brandissant l'arme et en tirant quelques balles en l'air et sur le sol. N'ayant apparemment pas l'intention de faire du mal à quelqu'un d'autre que lui-même, le trajet de Cooley s'acheva lorsqu'il se suicida au 6ème étage de la Perry-Castanede Library (PCL), qui abrite les livres traitant de littérature comparative et de poésie.

Jill Magid, qui par coïncidence avait visité Austin au même moment pour faire des recherches sur une autre fusillade hautement médiatisée, a fait une demande d'ouverture d'archives au département de police à l'université du Texas demandant toutes les informations disponibles sur le suicide de Tooley. En retour, elle reçut un paquet contenant les séquences de surveillance des «dash cam» — caméras de tableaux de bord des voitures de police — des cinq officiers de police appelés sur le lieu du crime, et les enregistrements de tous les appels adressés au 911 relatifs à l'incident.

Espérant acquérir un aperçu des actes de Tooley, Jill Magid en revient au drame de fiction, le Faust de Goethe, dont les thèmes ont largement inspirés ses travaux récents. Au début de la pièce, Faust désespère d'avoir manqué de comprendre la nature et l'univers malgré de nombreuses années d'études. Seul dans sa bibliothèque, il se prépare à prendre du poison pour mettre fin à ce qu'il voit comme une vie inaccomplie. Le son des cloches de l'église et un chant d'ange l'interrompt. Pour Tooley, apparemment, aucun ange de la sorte ne chanta.

Dans l'exposition «The Status of the Shooter», Jill Magid cartographie une suite d'événements alors qu'une vie est violemment arrachée au monde. Dans l'installation, qui est composée d'une vidéo en cinq parties, de bandes sonores et d'éléments sculpturaux, elle a synchronisé et retranscrit des séquences audio et vidéo pour recadrer les éléments narratifs comme s'ils avaient été écrits pour la scène publique.

«The Status of the Shooter» fait partie d'une plus large exploration dans le travail de Jill Magid traitant de potentialité, d'impact, et de charge psychologique à travers un drame ou un événement lié à notre réalité. A travers la recherche du corps absent, Jill Magid est à la recherche de significations — autant dans le monde que dans son travail. Au cœur de cette inquisition (également présente dans ses travaux précédents L.O.V.E, The Spy Project, A Reasonable Man in a Box) Jill Magid émet le désir de signaler la présence d'un individu dans le flot plus large des présences de chacun, le pouvoir de l'individu et celui de l'Etat.

Le dernier livre de Jill Magid Failed States, est à présent disponible à la librairie Yvon Lambert.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/the-status-of-the-shooter/jill-magid/13868.html#haut

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23 juillet 2012

Zineb Andress Arraki, Amina Benbouchta - The world is not as I see it

«The World is not as I see it» traite de la question de l'individualité, souvent mise à mal par le rapport à l'autre. Le souci de ne pas déplaire, de se modeler pour plaire, d'appartenir au groupe, de se fondre dans la société. Autant de préoccupations qui, dans une acceptation consciente, conduisent l'homme à se dédoubler, à s'aliéner. Un conditionnement accentué par le regard inquisiteur et le jugement d'autrui qui a pour conséquence le confinement physique, moral et spirituel de l'individu.

Jean Cocteau disait «il est difficile de se former, se réformer encore plus.»
Commençons simplement par interroger ce qui semble tellement aller de soi: comment? où? quand? pourquoi? Observons nos actions dans la vie quotidienne. Cette mise en perspective est l'approche adoptée par Amina Benbouchta, Simmohamed Fettaka et Driss Ksikes.

Une expérience inaugurale du face à face qui à la fois dénonce l'extérieur aliénant et annonce une possible reconnexion avec soi, et au-delà, avec l'invisible. Zineb Andress Arraki fabrique pour cela un filtre de lecture, alors que Hicham Berrada invente un langage de forme, de couleur et de son où chacun peut laisser son imaginaire s'exprimer et donner vie à des perceptions bien réelles.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/the-world-is-not-as-i-see-it-suite/driss-ksikes-simohammed-fettaka/13894.html#haut

17 juillet 2012

L'artiste pasqua présent chez Laurent Strouk

Pasqua réalise des dessins qui  représentent des visages et des corps dans lesquels on peut voir et ressentir un halo, une brume, de la fumée, des traits ainsi que des vibrations. Par rapports aux peintures, il porte plus d'intérêt sur la forme, la texture et le contour.

 

Philippe Pasqua travaille également en tant que sculpteur sur des crânes humains ainsi que des crânes d’hippopotames. Après avoir longtemps fouillé la chair, l’artiste se penche sur la réalité de l’os. Il collectionne des crânes humains qui peuvent être recouverts de feuilles d’or ou d’argent.

 

Son art fascine et bouscule les certitudes de celles et ceux qui le côtoient. A la Galerie Laurent Strouk, il y a en pour tous les goûts : les collectionneurs, les amateurs et les professionnels d’art mais aussi les écoliers, les étudiants en faculté mais surtout les curieux. En pénétrant dans la galerie Laurent Strouk, les visiteurs peuvent ressentir une forte émotion.

 

 

13 juillet 2012

Ronan & Erwan Bouroullec, Olivier Gagnère Ricard SA depuis 1932

«L'Abus d'alcool est dangereux pour la santé». Depuis l'interdiction de l'absinthe en 1915, la consommation d'alcool et la publicité qui en est faite sont soumises à une législation très stricte. Se faire connaître tout en respectant les lois, tel est le cas d'école retenu par Les Arts Décoratifs pour décrypter la communication de la société Ricard.

Gerard Schlosser, Ça fait 3 ans déjà, huile sur toile, collection Danièle Ricard.<br><br>Courtesy Musée des Arts Décoratifs ©  DR L'Abus d'alcool est dangereux pour la santé». Depuis l'interdiction de l'absinthe en 1915, la consommation d'alcool et la publicité qui en est faite sont soumises à une législation très stricte. Se faire connaître tout en respectant les lois, tel est le cas d'école retenu par Les Arts Décoratifs pour décrypter la communication de la société Ricard.
           


À l'origine un homme, Paul Ricard (1909-1997); des couleurs, un graphisme, des slogans célèbres: «Garçon, un Ricard !» ou «un Ricard, sinon rien», de nombreux objets (cendrier, broc, pichet), la chanson, le sport, l'écologie, l'art contemporain, le design… sont par mi les modes de communication successifs mis en place depuis 1932 par le fondateur de la marque. En interrogeant les acteurs et les archives de l'entreprise, l'exposition retrace ainsi 80 ans de communication créative.

Tout comme Michelin, Citroën, Poulain, Hermès, Paul Ricard a donné son nom au produit qu'il a inventé et à l'entreprise qu'il a créée.
Forte personnalité, Paul Ricard se trouve naturellement au centre de la communication. Il dessine l'étiquette de son pastis en 1932, imagine sans cesse et anime les innombrables manifestations publicitaires qui font de
Ricard une marque omniprésente dans la mémoire collective. A commencer par le choix des couleurs: le bleu et le jaune, qu'il impose comme code identitaire de la marque évoquant le ciel et le soleil de Marseille. Il travaille personnellement avec le publicitaire Yves Alexandre à la première campagne de la marque dont le slogan «Garçon un Ricard!» anime des affiches à l'esprit du sud et est largement diffusé par les annonces et par les affiches. Toujours prête à innover, la marque confiera quelques années plus tard à l'agence Young et Rubicam en 1984 une nouvelle campagne, qui restera l'une des plus fameuses de l'histoire de la publicité. Destinée à revaloriser l'image de marque du produit «Un Ricard sinon rien», elle s'est poursuivie sur plusieurs années, jusqu'aux restrictions imposées par la loi Evin en 1991.
Pourtant, déjà la loi du 6 janvier 1951 interdisant la publicité des spiritueux anisés par affichage et voie de presse avait contraint la société à imaginer d'autres ressources de communication. Un studio de création intégré est alors créé, comprenant un bureau d'études avec architectes, décorateurs, graphistes chargés de réaliser des animations, des maquettes d'affiches pour les lieux de vente, des dépliants, des brochures etc.
La société développe aussi la communication par l'objet. Un atelier de céramique conçoit et produit d'innombrables objets aux couleurs et au logo de la marque qui inondent les cafés de la France entière. Parmi ceux là, le plus emblématique reste le broc à eau, dessiné par Paul Ricard en 1935, spécialement adapté pour retenir les glaçons. Il fera l'objet, grâce aux suggestions de l'agence Kreo, de l'attention des designers les plus fameux tels que Marc Newson et les frères Bouroullec qui feront évoluer sa forme.
Bien au-delà de leur usage, carafes, verres, cendriers, pendules, jeux de cartes, pistes de dés et jetons, collectionnés avec passion font aujourd'hui partie du patrimoine commun. L'objet s'impose dans le quotidien et renforce la pérennité de la marque dans la sphère privée.

 

source : http://www.paris-art.com/agenda-culturel-paris/ricard-sa-depuis-1932/-garouste-et-bonetti-olivier-gagnere/13532.html#haut

 

 

 

 

 

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